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mardi 31 mai 2016

Chronique : Young Elites - Tome 2 : La confrérie de la Rose de Marie Lu

Young Elites - Tome 2
La confrérie de la Rose

Marie Lu

Edition : Castelmore
Date de parution ; 20 Avril 2016
Genre : Science-Fiction
Prix : 16.90€



4ème de couverture : 


"IL ÉTAIT UNE FOIS UNE JEUNE FILLE SANS HISTOIRE. SON PÈRE, SON PRINCE ET SES AMIS LA TRAHIRENT, ALORS ELLE DÉCIDA DE LES DÉTRUIRE.

Adelina veut se venger de tout ce que sa famille, ses amis et ses ennemis lui on fait subir. On l'appelle désormais le Loup Blanc.

Après avoir fui Kenettra avec sa sœur, la jeune femme décide de rechercher de nouveaux alliés pour monter sa propre confrérie d'Elites et détruire l'Inquisition.

Mais son pouvoir la dépasse et elle est son pire ennemi...

Saura-t-elle résister à la noirceur dans laquelle elle puise sa force ou succombera-t-elle à une folie destructrice?"



Attention SPOILERS pour ceux qui n’ont pas lu le premier tome

    J’ai découvert Marie Lu avec le premier tome et cet univers sombre en octobre dernier. Déjà, ma lecture avait frôlé le coup de cœur. Aujourd’hui, on prend les mêmes et on recommence… Sauf que cette fois j’ai lu ce tome 2 en lecture commune avec Mathieu de Enjoy Books. Ce fut ma première LC et j’ai adoré cette expérience.  Mathieu, tu le sais, pouvoir échanger avec toi tout au long de ce livre a été un vrai plaisir qu’il me tarde de renouveler ! 

    La couverture de ce second opus, annonce déjà la couleur. Si on la compare à la première, on sent déjà dans le regard la détermination dont va faire preuve Adelina.
   

lundi 30 mai 2016

Chronique : In the after de Demitria Lunetta

In the after

Demitria Lunetta

Edition : Lumen
Date de parution ; 11 Septembre 2014
Genre : Science-Fiction
Prix : 15€

4ème de couverture : 


"Ils entendent le plus léger des bruits de pas…
Ils sont plus rapides que le plus dangereux des prédateurs…
Et leur traque ne prendra fin qu’à votre dernier souffle !

Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps ?

Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer !"




    « In the after » était l’un de mes achats du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil 2015. Au détour d’une allée j’ai pu échanger quelques mots avec Nine de la chaîne Booktube
« Les lectures de Nine » et du blog « Nine Hank ». Connaissant son goût pour les dystopies et les lectures zombies, je lui ai demandé quel livre il fallait absolument que je me procure. La réponse est venue sans hésitation et à voir ses yeux pétillants, je savais d’avance que je ne regretterai pas mon achat. Pourtant une fois chez moi, en relisant le résumé, je n’ai cessé de repousser ma lecture, plus si sûre qu’il allait me plaire (n’importe quoi !! Ce que je peux être bête parfois !!)…

     Le roman est divisé en trois parties. Dans la première, Amy nous raconte ce qu’est devenue sa vie depuis un certain samedi, l’été de ses quatorze ans. Le jour où des créatures avides de chaire humaine ont envahi la planète ! Seule rescapée grâce à la paranoïa de sa mère qui avait fait installer une clôture électrique autour de la maison familiale, Amy a très vite apprit à survivre. 
    Désormais dans ce monde, le moindre bruit est synonyme de mort, ILS sont à l’affut. Son salut, elle le doit à Baby, une petite fille de 3 ans, qu’elle découvre seule et livrée à elle-même lors d’une de ses expéditions- ravitaillement. Baby lui permet de rester saine d’esprit et de garder la tête sur les épaules.

vendredi 27 mai 2016

Chronique : Did I Mention I Need You ? de Estelle Maskame

Did I Mention I Need You ?

Estelle Maskame

Edition : PKJ
Date de parution ; 4 Mai 2016
Genre : Romance
Prix : 16,90€

4ème de couverture : 



"Cela fait un an qu'Eden n'a pas vu son demi-frère Tyler ... son amour secret. Une histoire impossible. Chacun est passé à autre chose. Eden est heureuse avec Dean, son nouveau petit ami, et Tyler est parti à New York.
Mais, quand il invite Eden à l’y rejoindre, ils ne pourront pas faire semblant éternellement.
Dans la chaleur étouffante de l'été new-yorkais, il devient vite évident qu'ils s'aiment encore... Pourront-ils résister à la tentation ?"




Attention : Risque de SPOILERS pour ceux qui n'ont pas encore lu DIMILY !

    Depuis que j’ai lu « Did I Mention I Love You » je n’attendais que ça : la sortie de ce deuxième tome…  Le week-end à 1000 qui pointait le bout de son nez a été une très bonne excuse pour littéralement dévorer  DIMINY !! Et ce que je peux déjà vous dire, c’est que j’ai largement préféré ce tome 2 au premier ! Certaines choses m’avaient dérangé dans DIMILY. Comme ce besoin de toujours devoir picoler pour s’amuser ou encore l’immaturité des personnages… mais l’histoire était prenante, addictive et pleine d’émotions.

jeudi 26 mai 2016

Chronique : La nostalgie heureuse de Amélie Nothomb

La nostalgie heureuse

Amélie Nothomb

Edition : Albin Michel
Date de parution ; 21 Août 2013
Genre : Autobiographie
Prix : 12,50€

4ème de couverture : 

"Tout ce que l’on aime devient une fiction." 



    Je n’avais plus lu d’Amélie Nothomb depuis « Barbe bleue » qui ne m’avait pas beaucoup plu. Avec « La nostalgie heureuse », je renoue avec l’auteur que j’avais tant aimé en lisant « L’hygiène de l’assassin ». Une lecture pleine d’esprit et de belles métaphores.

    Il fallait que je lise ce livre parce que j’ai su grâce au reportage « Une vie entre deux eaux » que le thème du roman serait le Japon. C’est de ce pays que vient l’auteure et le sujet retraçait son enfance.  Puis quand j’ai vu le prix, je me suis dit que j’attendrai la version poche. Mais quelle horreur cette couverture, ! Alors merci l’occasion sur ce coup ! Cette photo d’Amélie Nothomb en couverture est tellement jolie !
    
    Ce livre retrace donc les événements qui se sont enchaînés depuis la proposition de reportage par l’équipe de France 5, jusqu’au voyage de retour du Japon.
    Amélie Nothomb y décrit les craintes qu’elle avait en retournant au pays du soleil levant. Ce qu’elle a ressenti en retrouvant sa nounou, son premier amour et la nostalgie qu’elle éprouve en retrouvant son ancienne école. Ou encore ce qu’il reste de ses souvenirs après la catastrophe de Fukushima.

mercredi 25 mai 2016

Chronique : Fake ! Fake ! Fake ! de Zoë Beck

Fake ! Fake ! Fake !

Zoë Beck


Edition : Milan
Date de parution ; 18 Mars 2016
Genre : Jeunesse
Prix : 12,50€

4ème de couverture : 

 “ Un prénom pourri, des chaussures taille 49 : Edvard, 14 ans, pas un poil sur le torse, est mal parti pour séduire Constance. Alors, sur Facebook, il devient Jason, Américain en voyage scolaire. La belle croque à l’hameçon et en demande toujours plus. De mensonge en mensonge, la machine s’emballe…”





    À ma grande surprise, j’ai gagné ce livre au concours des 3 ans de Mathieu alias Enjoy Books sur Youtube, et en plus, j’ai reçu une gentille petite carte personnalisée de l’équipe des Éditions Milan, j’ai trouvé l’attention charmante. J’ai profité du dernier week-end à 1000 pour le sortir de ma PAL et j’ai été agréablement surprise.


    En effet quand j’ai reçu le livre, et relu la 4ème de couverture, je m’attendais à une énième histoire d’adolescent mal dans sa peau et s’embourbant dans une situation abracadabrante pour séduire la fille de ses rêves en se faisant passer pour quelqu’un d’autre… quelqu’un de plus cool… Je m’attendais à une petite histoire sympathique, un roman jeunesse avec une histoire d’Amour d’adolescent gentillette, une lecture rapide sans prise de tête…

mardi 24 mai 2016

Chronique : Les disparus de l'A16 de Maxime Gillio

Les disparus de l'A16 

Maxime Gillio

Edition : J'ai lu
Date de parution ; 3 Février 2016
Genre : Thriller
Prix : 5€

4ème de couverture : 

"Triste publicité pour la commune de Saint-Folquin, deux hommes et une femme ont disparu sur l'au(to)route A 16, aux abords du village. Trois disparitions inexpliquées survenues à quelques mois d'intervalle... Alors que la police piétine, la veuve d'un des disparus demande à Virginia Valmain de faire sa propre enquête. Quand la célèbre détective privée dunkerquoise, connue pour son franc-parler et ses mauvaises manières, débarque à Saint-Folquin avec son équipe de choc, les événements s'accélèrent. Attention aux éclaboussures, Virginia ne porte pas de gants !"





    Après avoir lu et adoré « Manhattan Carnage » du même auteur, il me tardait de lire de nouveau un roman de Maxime Gillio et ainsi retrouver son humour. Quand je suis allée à la librairie Thernisien à Abbeville, pour la dédicace de Sophie Jomain, j’ai eu la chance de me procurer le dernier exemplaire du roman qui leur restait. Sachant ce qui m’attendait avec « Quand la nuit devient jour », je me suis dit que « Les disparus de l’A16 » serait la lecture qu’il me faudrait pour m’en remettre.
    
    La très célèbre détective privée, Virginia Valmain… comment vous ne la connaissez pas !!?? Ah oui, ça c’est la faute à l’éditrice (et ce n’est pas moi qui le dis, cf. les notes de l’auteur du roman) !! En revanche suis prête à signer une pétition pour avoir les précédentes aventures de Virginia Valmain !! Mais je m’égare…

    Virginia est donc engagée par une anglaise éplorée pour retrouver son mari disparu sans laisser de trace il y a six mois en France. Carrément pas enthousiaste au départ, Virginia se ravise rapidement quand elle comprend que le cher disparu s’est évaporé près d’un petit village, Saint-Folquin, dans le Pas-de-Calais. Oui, car ce petit bled commence à faire parler de lui… Plusieurs disparitions similaires à proximité de la commune et la police patauge dans le néant niveau indice.

mercredi 11 mai 2016

Challenge : Weekend à 1000 ! #1


   Le weekend à 1 000, si besoin est encore de le présenter, est un challenge littéraire, créé par Lilibouquine, qui consiste à lire 1 000 pages en un weekend. Ce challenge existe maintenant depuis plus de trois ans et réunit de plus en plus de lecteurs (blogueurs, booktubeurs ou non).
   Une très bonne excuse pour se réunir, échanger et partager autour de nos lectures, le temps d'un weekend. La 14ème édition du weekend à 1 000 aura lieu à partir du vendredi 13 mai 19h jusqu'au dimanche 15 mai, minuit. Pour y participer rien de plus simple, une petite inscription sur le blog de Lili, ici.
   Ensuite, un groupe Facebook, "Week-end à 1000" est créé pour qu'on puisse tous s'y retrouver, s'encourager, et partager nos lectures et même un hashtag pour les adeptes de Twitter : #weekendà1000.

    C'est ma deuxième participation mais ma première sur le blog, je vous présente donc les livres que j'aimerai lire pour faire de ce challenge un succès (même si selon mon envie du moment, il se peut que j'en échange un pour un autre...)

Je viendrais mettre à jour mon avancé au fur et à mesure de mes lectures durant le weekend...



Fake ! Fake ! Fake ! de Zoë Beck - Editions Milan








"Un prénom pourri, des chaussures taille 49 : Edvard, 14 ans, , pas un poil sur le torse, est mal parti pour séduire Constance. Alors, sur Facebook, il devient Jason, Américain en voyage scolaire. La belle croque à l'hameçon et en demande toujours plus. De mensonge en mensonge, la machine s'emballe..." Nombre de pages : 218


La nostalgie heureuse de Amélie Nothomb - Editions Albin Michel





"Tout c que l'on aime devient une fiction" Nombre de pages : 152









samedi 7 mai 2016

Chronique : Personne d’autre que lui de Erin Butler

Personne d’autre que lui

Erin Butler

Edition : Milady
Date de parution ; 18 Mars 2016
Genre : Romance contemporaine
Prix : 18,20€

4ème de couverture : 

"Kelsey, 19 ans, passe son temps avec son frère, Kyle, et le meilleur ami de celui-ci, Chase. Un soir, alors que les garçons ont trop bu, ils ont un accident de voiture. Chase était au volant, et c’est Kyle qui y laisse sa peau. Kelsey a beau être dévastée par la mort de son frère, elle ne peut s’empêcher de penser à Chase – le dernier des inséparables, celui qu’elle considère désormais comme sa seule famille. Elle finit par tomber amoureuse de celui que tous tiennent pour responsable de la mort de son frère. Mais le jeune homme ne lui dit pas tout, et les secrets qu’il cache pourraient faire voler en éclats leur fragile relation."




En me réveillant ce hier matin, j’ai eu l’agréable surprise de trouver dans ma messagerie un e-book. Le temps de réaliser que c’était "Personne d’autre que lui" et de me préparer un bon café, je me suis aussitôt plongée dedans. Depuis sa sortie il me faisait tellement envie que je n’ai pas pu résister. 
Tant pis pour ma lecture en cours, elle attendra un peu !

Rien qu’avec la couverture, on s’attend à une histoire intense et déjà, les premières pages le confirment. Le roman commence du point de vue de Kelsey, le jour de l’enterrement de son grand frère décédé 5 mois plus tôt. Enterrement retardé à cause du froid et auquel Kelsey ne peut assister que de loin parce que son père juge sa tenue irrespectueuse. C’est là que Chase, leur ami d’enfance, le meilleur ami de son frère, la rejoint. Partagée par ses sentiments, Kelsey ne sait trop comment réagir à sa présence. Et à vous de lire le roman pour savoir pourquoi tant d’indécision.

Le roman continue avec le point de vue de Chase puis en alternance, apportant ainsi toutes les informations nécessaires à la compréhension de leur histoire. Cela permet également de comprendre toute la complexité et l’intensité de leurs sentiments respectifs. J’ai beaucoup aimé les passages du point de vue de Chase, il apparait comme un jeune homme la tête sur les épaules,  avec une certaine culpabilité par rapport à l’accident, il l’assume et essaye d’avancer malgré tout. Il espère qu’un jour Kelsey lui pardonnera et qu’il  méritera qu’elle lui ouvre son cœur.

mercredi 4 mai 2016

Chronique : Quand la nuit devient Jour de Sophie Jomain




Quand la nuit devient jour 

Sophie Jomain

Edition : Pygmalion
Date de parution ; 27 Avril 2016
Genre : Contemporain
Prix : 16€


4ème de couverture : 


"On m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l échauffement d une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j ai trop mangé, de l élancement lancinant d une carie, mais je suis incapable d expliquer ce qui me ronge de l intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.La dépression.
Ma faiblesse.
Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n est en mesure de m aider. Dieu, la science, la médecine, même l amour des miens a échoué. Ils m ont perdue. Sans doute depuis le début.
J ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.
Le 6 avril 2016.
Par euthanasie volontaire assistée."






   J’ai eu la chance de pouvoir me rendre à la librairie Ternisien d’Abbeville qui recevait Sophie Jomain pour la sortie de  "Quand la nuit devient jour ", en avant-première.

    Depuis que j’ai découvert la plume de Sophie Jomain avec "Les étoiles de Noss Head", j’ai lu tous ses livres. Autant vous dire que maintenant, j’attends avec impatience chacune de ses nouvelles sorties… Pourtant pour celui-ci j’avais quand même une petite appréhension avec les sujets abordés. Finalement après en avoir parlé avec l’auteure et entendu les raisons qui l’ont poussé à écrire, ce besoin impératif de s’exprimer sur le sujet, il est apparu comme une évidence pour moi qu’il fallait que je sorte son roman de ma PAL aussitôt qu’il l’avait rejoint.

    En lisant le prologue nous sommes de suite immergés dans la peau de Camille. Elle nous explique ce qu’elle subit depuis son enfance : sa boulimie, son anorexie, ses dépressions par lesquelles elle est passée en essayant en vain de lutter contre le mal qui la ronge. Certaines phrases sont choquantes et pourtant criantes de vérité tant elles font échos à ce que j’ai moi-même ressenti à certains moments de ma vie. Je sais ce qu’on ressent quand on est mal dans sa peau ou même quand la dépression nous ronge sans vraiment pouvoir ni vouloir l’expliquer à ceux qui nous entourent…  Alors quand on apprend que tout ce prologue est issu de témoignages de jeunes filles qui ont bien voulu se confier à Sophie, combiné à mon propre vécu, cette entrée en matière prend  une dimension bien réaliste.

"Cependant, le mal-être qui m'emprisonnait était tel que j'ai très rapidement plongé dans une dépression peut-être plus grande encore que celle qui m'avait poussée à me sous-alimenter. Je ne parvenais pas à trouver d'explication à mon malaise, un but qui m'aurait concentrée sur autre chose. Pire, une bonne raison à ma présence sur Terre."